Lexikon
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Heidegger - Termos originais
Vorhandenheit
Definition:ser-simplesmente-dado [STMSCC]
Vorhandenheit (ETEM: être-sous-la-main, ETFV: être-là-devant)
being-objectively-present, objective presence [BTJS]
NT: Objective presence (Vorhandenheit), 42-43, 45, 49-50, 54-56, 61, 70-75, 88, 96 (constant), 183, et passim. See also Existence; Handiness; Objectivity; Presence; Reality; Substance; Subsist [BTJS]
NT: ‘. . . von etwas Vorhandenem in seiner puren Vorhandenheit . . .’ The adjective ‘vorhanden’ means literally ‘before the hand’, but this signification has long since given way to others. In ordinary German usage it may, for instance, be applied to the stock of goods which a dealer has ‘on hand’, or to the ‘extant’ works of an author; and in earlier philosophical writing it could be used, like the word ‘Dasein’ itself, as a synonym for the Latin ‘existentia’. Heidegger, however, distinguishes quite sharply between ‘Dasein’ and ‘Vorhandenheit’, using the latter to designate a kind of Being which belongs to things other than Dasein. We shall translate ‘vorhanden’ as ‘present-at-hand’, and ‘Vorhandenheit’ as ‘presence-at-hand’. The reader must be careful not to confuse these expressions with our ‘presence’ (’Anwesenheit’) and ‘the Present’ (’die Gegenwart’), etc., or with a few other verbs and adjectives which we may find it convenient to translate by ‘present’. [BTMR]
NT: Vorhandenheit é um substantivo formado do substantivo "Hand" (= mão) e da preposição "vor" (= diante de, no sentido espacial e antes de, no sentido temporal). Designa o modo de ser da coisa enquanto o que se dá simplesmente antes e diante de qualquer especificação. [STMSCC:311]
Vorhandenheit (die); Vorhandensein (das): «presencia», «simple presencia»; «estar-ahí-delante», «estar-ahí-presente». Vorhandensein y Zuhandensein son los dos modos fundamentales de comportamiento del Dasein: por una parte, Zuhandensein («estar-a-la-mano») remite al comportamiento eminentemente práctico y poiético del Dasein que utiliza y maneja las cosas que tiene al alcance en su inmediato radio de acción; por otra, Vorhandensein («estar-ahí-delante») refleja el comportamiento contemplativo y teorético. Esta actitud teorética ignora la totalidad referencial en que se mueve la ocupación diaria de la vida cotidiana. Esta omisión lleva consigo una objetivación de los entes que, en esta modalidad de la Vorhandenheit, se presentan, se colocan delante del sujeto de conocimiento. A partir de aquí, se traduce Vorhandenheit como «presencia» o «simple presencia» y vorhanden como «estar-ahí», «simplemente presente». Veanse también las entradas Hinsicht (die), hinsehen; Theoretisch y Zuhandenheit (die), Zuhandensein (das), zuhanden sein, zuhanden. [GA59, p. 100; GA63, pp. 93-94, 97-98; GA19, pp. 172, 270, 275, 400, 403, 609; GA20, pp. 212, 232-233 (Dios como presencia), 258, 263, 269-271, 330, 352; GA21, pp. 77-78, 155-157, 178 (ser como ousia), 191, 233, 244, 394, 398 (tiempo como estar presente), 410, 414-415; GA22, p. 180; GA24, pp. 37 (existencia, estar delante), 58, 99-100, 239, 250 (existencia), 307, 439 (presencia), 449; SZ, pp. 71-75 (estar a la mano), 80-83, 98-101, 149-150, 157-158, 181, 211, 356, 361-364 (tiempo).] [LHDF]
Première occurrence, qui plus est dans la même phrase, de deux mots fondamentaux du vocabulaire heideggerien. Par la suite, l’adjectif vorhanden sera, sauf exception qui sera alors précisée, traduit par subsistant. Le substantif Vorhandenheit sera, quant à lui, désormais toujours traduit par ‘être-subsistant’. Dans la mesure où, comme on le verra, la Vorhandenheit est, par un certain côté, « dérivée » de la Zuhandenheit (elle en est un « mode déficient ») et où, par conséquent, toute référence à un quelconque maniement ou manipulation est coupée, je n’ai pas retenu une des traductions dans lesquelles apparaît le mot main (devant-la-main, sous-la-main). Comme le précise Françoise Dastur (FD1, page 36), « legein et noein ont la même structure temporale : celle de la pure ‘présentation’ de quelque chose qui se montre à travers eux. » L’‘être-subsistant’, c’est ce qui est déjà présent, en permanence disponible, sans être pour autant en rapport avec un Dasein singulier. Pour justifier ce choix, je tiens compte également de ce que me semble dire, avec force pertinence, Didier Franck dans son livre déjà cité (DF, page 30) : « Le terme Vorhandenheit retenu pour interpréter l’οὐσία grecque et marquer la relation ontologique entre le Dasein et l’étant qu’il n’est pas, ne suppose-t-il pas que le Dasein soit doté de mains, incarné ? Si la relation ontologique entre le Dasein et l’étant autre se dit par la main, l’incarnation ne doit-elle pas être une structure du Dasein, un existential, et finalement un mode de la temporalisation ? Si tel n’est pas le cas, ne serait-ce pas alors dans une impossible mais nécessaire incarnation existentiale que doivent être recherchés les motifs pour lesquels la spatialité du Dasein est irréductible à la temporalité ? La question n’est pas vaine pour au moins deux raisons : 1°) L’emploi du mot Vorhandenheit ne saurait être métaphorique s’il est vrai qu’il n’y a de métaphore que métaphysique. Tenir d’entrée de jeu le concept de Vorhandenheit pour métaphorique, c’est, sans autre forme de procès, inscrire Sein und Zeit dans la partition platonicienne du sensible et de l’intelligible ; 2°) Heidegger a lui-même tenté une analyse existentiale de l’incarnation … » J’observe que si, pour la phénoménologie, le phénomène est un « mode de donation », il paraît logique de retrouver le mot dans le mode le plus courant. [Auxenfants; ETJA:§6]
NT: ‘. . . von etwas Vorhandenem in seiner puren Vorhandenheit . . .’ The adjective ‘vorhanden’ means literally ‘before the hand’, but this signification has long since given way to others. In ordinary German usage it may, for instance, be applied to the stock of goods which a dealer has ‘on hand’, or to the ‘extant’ works of an author; and in earlier philosophical writing it could be used, like the word ‘Dasein’ itself, as a synonym for the Latin ‘existentia’. Heidegger, however, distinguishes quite sharply between ‘Dasein’ and ‘Vorhandenheit’, using the latter to designate a kind of Being which belongs to things other than Dasein. We shall translate ‘vorhanden’ as ‘present-at-hand’, and ‘Vorhandenheit’ as ‘presence-at-hand’. The reader must be careful not to confuse these expressions with our ‘presence’ (’Anwesenheit’) and ‘the Present’ (’die Gegenwart’), etc., or with a few other verbs and adjectives which we may find it convenient to translate by ‘present’. [BTMR]
NT: Vorhandenheit é um substantivo formado do substantivo "Hand" (= mão) e da preposição "vor" (= diante de, no sentido espacial e antes de, no sentido temporal). Designa o modo de ser da coisa enquanto o que se dá simplesmente antes e diante de qualquer especificação. [STMSCC:311]
Vorhandenheit (die); Vorhandensein (das): «presencia», «simple presencia»; «estar-ahí-delante», «estar-ahí-presente». Vorhandensein y Zuhandensein son los dos modos fundamentales de comportamiento del Dasein: por una parte, Zuhandensein («estar-a-la-mano») remite al comportamiento eminentemente práctico y poiético del Dasein que utiliza y maneja las cosas que tiene al alcance en su inmediato radio de acción; por otra, Vorhandensein («estar-ahí-delante») refleja el comportamiento contemplativo y teorético. Esta actitud teorética ignora la totalidad referencial en que se mueve la ocupación diaria de la vida cotidiana. Esta omisión lleva consigo una objetivación de los entes que, en esta modalidad de la Vorhandenheit, se presentan, se colocan delante del sujeto de conocimiento. A partir de aquí, se traduce Vorhandenheit como «presencia» o «simple presencia» y vorhanden como «estar-ahí», «simplemente presente». Veanse también las entradas Hinsicht (die), hinsehen; Theoretisch y Zuhandenheit (die), Zuhandensein (das), zuhanden sein, zuhanden. [GA59, p. 100; GA63, pp. 93-94, 97-98; GA19, pp. 172, 270, 275, 400, 403, 609; GA20, pp. 212, 232-233 (Dios como presencia), 258, 263, 269-271, 330, 352; GA21, pp. 77-78, 155-157, 178 (ser como ousia), 191, 233, 244, 394, 398 (tiempo como estar presente), 410, 414-415; GA22, p. 180; GA24, pp. 37 (existencia, estar delante), 58, 99-100, 239, 250 (existencia), 307, 439 (presencia), 449; SZ, pp. 71-75 (estar a la mano), 80-83, 98-101, 149-150, 157-158, 181, 211, 356, 361-364 (tiempo).] [LHDF]
Première occurrence, qui plus est dans la même phrase, de deux mots fondamentaux du vocabulaire heideggerien. Par la suite, l’adjectif vorhanden sera, sauf exception qui sera alors précisée, traduit par subsistant. Le substantif Vorhandenheit sera, quant à lui, désormais toujours traduit par ‘être-subsistant’. Dans la mesure où, comme on le verra, la Vorhandenheit est, par un certain côté, « dérivée » de la Zuhandenheit (elle en est un « mode déficient ») et où, par conséquent, toute référence à un quelconque maniement ou manipulation est coupée, je n’ai pas retenu une des traductions dans lesquelles apparaît le mot main (devant-la-main, sous-la-main). Comme le précise Françoise Dastur (FD1, page 36), « legein et noein ont la même structure temporale : celle de la pure ‘présentation’ de quelque chose qui se montre à travers eux. » L’‘être-subsistant’, c’est ce qui est déjà présent, en permanence disponible, sans être pour autant en rapport avec un Dasein singulier. Pour justifier ce choix, je tiens compte également de ce que me semble dire, avec force pertinence, Didier Franck dans son livre déjà cité (DF, page 30) : « Le terme Vorhandenheit retenu pour interpréter l’οὐσία grecque et marquer la relation ontologique entre le Dasein et l’étant qu’il n’est pas, ne suppose-t-il pas que le Dasein soit doté de mains, incarné ? Si la relation ontologique entre le Dasein et l’étant autre se dit par la main, l’incarnation ne doit-elle pas être une structure du Dasein, un existential, et finalement un mode de la temporalisation ? Si tel n’est pas le cas, ne serait-ce pas alors dans une impossible mais nécessaire incarnation existentiale que doivent être recherchés les motifs pour lesquels la spatialité du Dasein est irréductible à la temporalité ? La question n’est pas vaine pour au moins deux raisons : 1°) L’emploi du mot Vorhandenheit ne saurait être métaphorique s’il est vrai qu’il n’y a de métaphore que métaphysique. Tenir d’entrée de jeu le concept de Vorhandenheit pour métaphorique, c’est, sans autre forme de procès, inscrire Sein und Zeit dans la partition platonicienne du sensible et de l’intelligible ; 2°) Heidegger a lui-même tenté une analyse existentiale de l’incarnation … » J’observe que si, pour la phénoménologie, le phénomène est un « mode de donation », il paraît logique de retrouver le mot dans le mode le plus courant. [Auxenfants; ETJA:§6]
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