Search
Who is Online
26 user(s) are online (26 user(s) are browsing Léxico Filosofia)

Members: 0
Guests: 26

more...
Novos Termos
Termos Populares
Home Léxico Filosofia  Léxico Filosofia A  A analytique existentiale du Dasein analytique existentiale du Dasein
Léxico Filosofia

 Browse by letter 
 | 0  | 1  | 2  | 3  | 4  | 5  | 6  | 7  | 8  | 9  |  A  |  B  |  C  |  D  |  E  |  F  |  G  |  H  |  I  |  J  |  K  |  L  |  M  |  N  |  O  |  P  |  Q  |  R  |  S  |  T  |  U  |  V  |  W  |  X  |  Y  |  Z  |

analytique existentiale du Dasein

Definition:
existenziale Analytik des Daseins [SZ]

Nous appelons l’ensemble cohérent de ces structures l’existentialité. L’analytique de celle-ci a [13] le caractère d’un comprendre non pas existentiel, mais existential. La tâche d’une analytique existentiale du Dasein est pré-dessinée, du point de vue de sa possibilité et de sa nécessité, dans la constitution ontique du Dasein. EtreTemps4

Ainsi l’ontologie-fondamentale, d’où seulement peuvent jaillir toutes les autres ontologies, doit-elle être nécessairement cherchée dans l’analytique existentiale du Dasein. EtreTemps4

Il à déjà été suggéré dans l’introduction que l’analytique existentiale du Dasein contribue également à promouvoir une tâche dont l’urgence est à peine moindre que celle de la question de l’être elle-même : la libération de l’a priori qui doit nécessairement devenir visible pour que la question « qui est l’homme ? » puisse recevoir une élucidation philosophique. L’analytique existentiale est préalable à toute psychologie, anthropologie, et même biologie. Une délimitation de l’analytique par rapport à ces recherches possibles sur le Dasein peut contribuer à en définir encore plus nettement le thème. En même temps, la nécessité s’en trouvera démontrée de manière encore plus forte. EtreTemps9

[52] Si facile qu’il soit de délimiter formellement la problématique ontologique par rapport à la recherche ontique, l’exécution, et avant tout le point de départ d’une analytique existentiale du Dasein ne vont pas sans difficultés. En effet, sa tâche inclut une exigence qui tourmente depuis longtemps la philosophie, sans qu’elle soit pourtant jamais parvenue à la satisfaire : l’élaboration de l’idée d’un « concept naturel du monde ». La richesse aujourd’hui disponible des connaissances concernant les cultures et les formes du Dasein les plus diverses et les plus éloignées paraît favorable à la réussite d’une telle entreprise. Pourtant, ce n’est là qu’une apparence, et cette abondance de connaissances risque en réalité de nous induire à méconnaître le véritable problème. De lui-même, un comparatisme ou un typologisme syncrétique ne peut prétendre apporter une authentique connaissance d’essence ; pas davantage qu’il ne suffit de maîtriser le divers en le classifiant pour acquérir une compréhension effective du matériel ainsi mis en ordre. Le vrai principe de l’ordre a sa teneur philosophique propre que la pratique ordonnatrice, bien loin de l’avoir découvert, a toujours déjà présupposée. Ainsi, pour mettre en ordre des conceptions du monde, est-il besoin de l’idée explicite du monde en général. Et s’il est vrai que le « monde » est lui-même un constituant du Dasein, alors l’élaboration conceptuelle du phénomène du monde exige un aperçu dans les structures fondamentales du Dasein. EtreTemps11

[Cependant], dans le cadre présent d’une analytique existentiale du Dasein factice, la question s’élève de savoir si la guise citée de donation du Moi ouvre - à supposer qu’en général elle l’ouvre - le Dasein en sa quotidienneté [Alltäglichkeit]. Est-il en effet « évident » a priori que l’accès au Dasein doive prendre la forme de cette réflexion purement accueillante qui réfléchit des actes sur le Moi ? Et si au contraire ce mode d’« autodonation » représentait pour l’analytique existentiale une séduction, certes fondée dans l’être du Dasein lui-même ? Peut-être le Dasein, dans son interpellation première de lui-même, dit-il toujours : c’est moi et le dit-il même le plus vigoureusement lorsqu’il « n’ » est « pas » cet étant ? Précisément : si la constitution du Dasein, selon laquelle il est toujours mien, était la raison même pour laquelle le Dasein, de prime abord et le plus souvent, n’est pas lui-même ? Si l’analytique existentiale, [116] en prenant le point de départ cité dans la donation du Moi, tombait pour ainsi dire dans les rets du Dasein et de l’interprétation immédiate de lui-même à laquelle lui-même cède ? S’il devait nous apparaître que l’horizon ontologique pour la détermination de l’étant accessible dans une pure et simple donation demeure foncièrement indéterminé ? Sans doute l’on peut toujours dire ontiquement avec une certaine légitimité de cet étant que « je » le suis. Et pourtant, l’analytique ontologique qui fait usage de tels énoncés doit les soumettre à des réserves fondamentales. Le « Moi » ne peut être compris qu’au sens d’une indication formelle non contraignante de quelque chose qui, pour peu qu’on le rétablisse dans le contexte phénoménal d’être où il prend place à chaque fois, est peut-être appelé à se dévoiler comme son « contraire ». Un « non-Moi », dans ce cas, ne signifiera pas un étant essentiellement dépourvu de l’« égoité », mais un mode déterminé de l’être du « Moi » lui-même - la perte de soi, par exemple. EtreTemps25

Provisoirement, nous nous devions simplement de souligner, en montrant la secondarité de l’énoncé par rapport à l’explication et au comprendre, que la « logique » du logos est enracinée dans l’analytique existentiale du Dasein. Reconnaître l’insuffisance ontologique de l’interprétation [traditionnelle] du logos contribue en même temps à faire mieux apercevoir le caractère non-originaire de la base méthodique sur laquelle l’ontologie antique s’est édifiée. Le logos est expérimenté comme sous-la-main et interprété comme tel, tandis que l’étant qu’il met en évidence a lui aussi le sens de l’être-sous-la-main. Ce sens de l’être est lui-même discerné de manière indifférente d’autres possibilités d’être, de telle sorte que l’être au sens de l’être-quelque-chose formel en vient à se fondre avec lui, sans cependant que soit même conquise une délimitation régionale pure de l’un et de l’autre. EtreTemps33

Plus rare encore que le fait existentiel de l’angoisse authentique sont les tentatives d’interpréter ce phénomène en sa constitution et sa fonction ontologico-existentiales fondamentales. Les raisons s’en trouvent en partie dans l’omission de l’analytique existentiale du Dasein en général, mais plus spécialement dans la méconnaissance du phénomène de l’affection [NA: Ce n’est point le fruit du hasard si les phénomènes de l’angoisse et de la peur, qui restent couramment confondus, ont pénétré ontiquement et aussi - quoiqu’en ses limites très étroites - ontologiquement dans le champ de la théologie chrétienne. Ce qui s’est toujours produit lorsque le problème anthropologique de l’être de l’homme pour Dieu a obtenu la primauté et que des phénomènes comme la foi, le péché, l’amour, le repentir ont guidé la problématique. Cf. la doctrine d’AUGUSTIN sur le timor castus et servilis, qui est fréquemment discutée dans ses écrits exégétiques et ses lettres. Sur la peur (crainte) en général, v. le De diversis quaestionibus [texte et trad. fr. par A. Beckaert, dans « Bibliothèque augustinienne », t. 10 (N.d.T.)], q. 33 : « de metu », q. 34 : « utrum non aliud amandum sit, quam metu carere », q. 35 : « quid amandum sit » (Migne, P.L., t. VII, 23 sq.). LUTHER a traité le problème de la peur non seulement dans le contexte traditionnel d’une interprétation de la poenitentia et de la contritio, mais aussi dans son commentaire de la Genèse, où l’analyse, évidemment moins conceptuelle qu’édifiante, n’en est pas moins impressionnante : cf. Enarrationes in Genesin, cap. 3, Éd. d’Erlangen, Exegetica opera latina, t. I, p. 177 sq. Mais c’est S. KIERKEGAARD qui a pénétré le plus loin dans l’analyse du phénomène de l’angoisse, même s’il ne l’a fait, lui aussi, que dans le cadre théologique d’une exposition « psychologique » du problème du péché originel : cf. Le concept d’angoisse, 1844, trad. allemande dans l’Éd. Diederichs des Werke, t. V.]. Toutefois, la rareté factice du phénomène de l’angoisse ne peut rien contre le fait qu’il est particulièrement approprié à assumer pour l’analytique existentiale une fonction méthodique fondamentale. Bien au contraire, cette rareté du phénomène indique que le Dasein, qui demeure le plus souvent recouvert pour lui-même en son authenticité par l’être-explicité public du On, demeure ouvrable en son sens originaire dans cette affection fondamentale. EtreTemps40

Il n’est pas possible de discuter en détail, dans la présente recherche, la multiplicité des tentatives de solution du « problème de la réalité » qui ont été élaborées par toutes les variantes du réalisme, de l’idéalisme et de leurs formes intermédiaires. Autant il est certain que chacune de ces doctrines recèle un noyau de questionnement authentique, autant il serait [207] absurde de vouloir obtenir la solution acceptable du problème en additionnant les parts de vérité qu’elles contiennent. Ce dont il est besoin, c’est bien plutôt de cet aperçu fondamental que les divers courants de la théorie de la connaissance se fourvoient moins en tant même que courants gnoséologiques qu’ils n’échouent, sur la base de leur omission de l’analytique existentiale du Dasein en général, à conquérir d’abord le sol approprié pour une problématique phénoménalement assurée. Ce sol, cependant, il est tout aussi exclu de l’obtenir en apportant après-coup telle ou telle amélioration phénoménologique au concept de sujet et de conscience [Gewissen]. Car de tels correctifs ne sauraient garantir que la problématique inadéquate a été écartée. EtreTemps43

Notre discussion des présupposés tacites des tentatives purement « gnoséologiques » de solution du problème de la réalité montre donc que celui-ci doit être repris comme problème ontologique dans l’analytique existentiale du Dasein [NA: Cf. avant tout, supra, §16 [EtreTemps16], p. [72] sq. : « la mondialité [Weltmässigkeit] du monde ambiant telle qu’elle s’annonce dans l’étant intramondain » ; §18 [EtreTemps18], p. [83] sq. : « Tournure et significativité [Bedeutsamkeit], la mondanéité [Weltlichkeit] du monde », et §29 [EtreTemps29], p. [134] sq. : « le Dasein comme affection ». - Sur l’être-en-soi de l’étant intramondain, cf. p. [75] sq.]. EtreTemps43

Or pouvons-nous considérer que la caractérisation ontologique du Dasein comme souci constitue une interprétation originaire de cet étant ? Selon quel critère l’analytique existentiale du Dasein doit-elle être appréciée en son originarité ou sa non-originarité ? Que signifie en général l’originarité d’une interprétation ontologique ? EtreTemps45

Ce qui, dans l’être-explicité factice du Dasein, est si bien connu ontiquement que nous n’y prêtons même pas attention ajoute pourtant, si on le considère ontologico-existentialement, l’énigme à l’énigme. L’horizon « naturel » de l’amorçage premier de l’analytique existentiale du Dasein ne va qu’apparemment de soi. EtreTemps71

Le fil conducteur pour la construction existentiale de l’historialité nous est offert par l’interprétation précédemment accomplie du pouvoir-être-tout authentique du Dasein et par l’analyse, qui en était issue, du souci comme temporalité. Le projet existential de l’historialité du Dasein porte simplement au dévoilement ce qui se trouve déjà à l’état voilé dans la temporalisation de la temporalité. Conformément à l’enracinement de l’historialité dans le souci, le Dasein existe à chaque fois en tant qu’authentiquement ou inauthentiquement historial. Ce qui était pris en vue comme horizon prochain par l’analytique existentiale du Dasein sous le titre de quotidienneté [Alltäglichkeit] se clarifie comme historialité inauthentique du Dasein. EtreTemps72

Submitted on 23.02.2007 12:41
This entry has been seen individually 411 times.

Bookmark to Fark  Bookmark to Reddit  Bookmark to Blinklist  Bookmark to Technorati  Bookmark to Newsvine  Bookmark to Mister Wong  Bookmark to del.icio.us  Bookmark to Digg  Bookmark to Google  Share with friends at Facebook  Twitter  Bookmark to Linkarena  Bookmark to Oneview  Bookmark to Stumbleupon Bookmark to StudiVZ

Powered by XOOPS © 2001-2012 The XOOPS Project