
Phänomen
Category: Heidegger - Termos originais
Submitter: mccastro
Phänomen
fenômeno
phénomène
phenomenon
fenómeno
NT: ne pas confondre Erscheinung [EtreTemps]
NT: Phenomenon (Phänomen), 28-31 (§ 7a), 34-37, 58-68, 131-134, 153-156, 158-162, 179-185, 188-191, 248-250, 268-271, 289-292, 302-305, 316-318, 359-360, 433, et passim [BT]
Phänomen (das): «fenómeno». La transformación hermenéutica de la fenomenología emprendida por el joven Heidegger en el semestre de posguerra de 1919 disocia el término «fenómeno» de la percepción y el conocimiento teorético, con lo que se abre la posibilidad de una interpretación en términos ontológicos. El fenómeno no se da exclusivamente en la conciencia, sino que es una manifestación del ser. Asimismo, hay que distinguir entre el fenómeno tal como se muestra y la apariencia que lo oculta. El fenómeno, por tanto, es un modo distintivo de comparecencia. Heidegger ya expresa en su tesis de habilitación un fervoroso interés fenomenológico por el modo de acceder a la realidad a través de la simplex apprehensio, si bien el primer tratamiento formal del fenómeno se produce en 1920-1921 para distinguirlo de los confusos conceptos de Objekt y Gegenstand. Las primeras tentativas de una aproximación etimológica al término Phänomen tienen lugar en el semestre de verano de 1923, así como en las lecciones del semestre de invierno de 1923-1924, Introducción a la investigation fenomenológica, en el contexto de una profunda révision crítica de Descartes y Husserl. El análisis fenomenológico completo del concepto «fenomenología» se lleva a cabo en las lecciones del semestre de verano de 1925, que reaparece condensado en el parágrafo 7 de Ser y Tiempo. Véanse también las entradas Gegenstand (der), Gegenständlichkeit (die) y Schein (der). [GA58, pp. 50-52; AKJ p. 22; GA60, pp. 11, 20, 35, 36, 63, 83 (realización), 97, 131 (sentido), 214; GA63, pp. 67-77, 71, 76; GA17, pp. 1-2, 6-9 (ver), 10-13 (mostrarse), 38-41 (apariencia), 41-46, 70 (objeto), 111; GA20, pp. 26, 111-115, 117 (el como del mostrarse), 118, 344; SZ, pp. 28-31.] [LHDF]
Phänomen (phenomenon) - Already in the habilitation, the young Heidegger expresses a strong phenomenological commitment, by later standards bordering on the naive, to the self-showing of the articulations of reality accessible through simplex apprehensio, and thus directly readable from the "facticities" themselves (FS 155). But it is only with the introduction of the triple context of surrounding worlds in WS 1919-20, understood as contexts of manifestation (Bekundung) or a "somehow" of expression, that "phenomenon" itself is first thematized. "Everything that we encounter in life expresses itself, puts itself forward, appears, in short, is a phenomenon." In his treatment of the formal indication in WS 1920-21, Heidegger first distinguishes phenomenon from the less comprehensive Objekt and "counterstance" (Gegenstand), and then notes that the "internal word" or logos which gives itself in the phenomenon is accessible only through the formal indication of intentionality in its triple-sensed totality, where the senses of relation and actualization supersede that of objective content. The first glimmers of the Greek etymological approach to phenomenology occur in GA63 (GA63:67), where the problem of the inherent self-concealing of self-showing phenomena is also broached (76). The etymological analysis of phenomenology is first fully carried out in the following semester and, shortly thereafter, the three modes of concealing with which phenomenology must contend (cf. "Verborgenheit" below), on the basis of which phenomenology is then fully defined in GA20 (GA20, § 9) and in BT (SZ, §7). [Kisiel]
Ce sous-paragraphe 7A [SZ] est à juste titre réputé difficile. La première difficulté tient au lieu de la méthode, à l’« impensé » de l’exposition, impensé selon lequel Heidegger ne reconduit pas les phénomènes à des actes de conscience, impensé selon lequel le phénomène est un perçu-vécu, et cela quel qu’en soit le mode, par une conscience, et qui plus est, compte tenu des distinctions qui vont être apportées, par une conscience qui questionne ; autrement dit, il n’y a pour Heidegger de phénomène que pour le Dasein, pour l’homme. D’une certaine manière, nous ne sortons pas du cercle. La seconde difficulté, la plus irrémédiable, et dont le caractère aporétique, s’il apparaît immédiatement à la traduction, ne lui est pas inhérent, tient à un second « impensé », lequel s’apparente au premier, à savoir le « dédoublement » de ce qui se montre. Tout le raisonnement est construit comme s’il s’agissait d’analyser les actes d’un agent, ce que l’usage des participes présents et des formes pronominales (par exemple le ‘se-montrant’), ainsi que celui des expressions mises en équivalence (en l’occurrence, ce qui se montre), semblent à chaque fois exprimer. On a peine alors à distinguer, dans le phénomène et ses avatars (apparence et apparition), ce qui est perçu par le Dasein, lequel perçu doit coïncider avec ce qui se montre (le ‘se-montrer’ en acte) et avec la source (est-elle un étant ou un caractère d’être de l’étant ?) de l’acte de se montrer, source sous-entendue par le ‘lui-même’ de l’expression : se-montrant en lui- même (et non ‘en soi-même’, comme le traduit E. Martineau, et encore moins ‘par soi-même’, comme le traduit F. Vezin). C’est en quelque sorte un étant conforme à ce qu’est le Dasein qui est à la fois sujet et objet de la phénoménologie non courante. Je laisse aux spécialistes de la question le soin d’éclairer le lecteur curieux d’approfondir. [Auxenfants; ETJA:§7]
Submitted on: Fri, 04-Mar-2022, 18:56