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compréhension ontologique

Definition:
Mais l’interprétation préparatoire des structures fondamentales du Dasein considéré en son mode d’être moyen et le plus immédiat - mode où il est donc aussi d’abord historial - sera également amenée à montrer ceci : le Dasein a non seulement l’inclination à buter (NT: Dans cette phrase, nous traduisons provisoirement par « buter » le verbe verfallen ; dans la suite (notamment à partir du §38 [EtreTemps38], qui introduit le concept d’« échéance »), il le sera toujours par « échoir [verfallen] ». Voir nos index à ces mots.) sur le monde où il est, et à s’interpréter réflectivement à partir de lui, mais encore et du même coup le Dasein bute alors sur sa tradition plus ou moins expressément saisie. Celle-ci le dépossède de la charge de se conduire, de questionner, de choisir. Et cela vaut éminemment de la compréhension - et de l’élaboration possible de la compréhension - qui est enracinée dans l’être le plus propre du Dasein, bref de la compréhension ontologique. EtreTemps6

[72] Mais même si une interprétation ontologique plus poussée réussissait à confirmer que l’être-à-portée-de-la-main est bien le mode d’être de l’étant tel qu’il se découvre de prime abord à l’intérieur du monde, même si elle parvenait à établir son originarité par rapport à l’être-sous-la-main, résulterait-il de telles explications le moindre gain pour la compréhension ontologique du phénomène du monde ? Le monde, nous l’avons toujours déjà « présupposé » au cours de notre interprétation de cet étant intramondain. Or un assemblage de cet étant ne saurait produire pour somme quelque chose comme le « monde ». Reste-t-il alors possible, en partant de l’être de cet étant, de trouver une voie conduisant à la mise en lumière du phénomène du monde ? [NA: Qu’il soit permis à l’auteur de remarquer qu’il a communiqué à plusieurs reprises dans ses cours, depuis le semestre d’hiver 1919-1920, l’analyse du monde ambiant et, en général, l’« herméneutique de la facticité ».] EtreTemps15

En même temps, l’interprétation du comprendre nous a montré que celui-ci, de prime abord et le plus souvent, s’est déplacé, conformément au mode d’être de l’échéance, vers le comprendre du « monde ». Même là où il y va non pas d’une expérience ontique, mais d’une compréhension ontologique, l’explicitation de l’être prend de prime abord son orientation sur l’être de l’étant intramondain. Du coup, l’être de l’étant de prime abord à-portée-de-la-main est manqué, et l’étant est d’abord conçu comme complexe chosique sous-la-main (res). L’être reçoit le sens de la réalité [NA: Cf. supra, p. [89] sq. et [100]]. La déterminité [Bestimmtheit] fondamentale de l’être devient la substantialité. Conformément à ce déplacement de la compréhension d’être, le comprendre ontologique du Dasein entre lui aussi dans l’horizon de ce concept de l’être. Le Dasein, comme tout autre étant, est réellement sous-la-main. Ainsi est-ce bien l’être en général qui prend le sens de la réalité. Par suite, le concept de réalité va obtenir dans la problématique ontologique une primauté spécifique. Celle-ci barre le chemin d’une analytique existentiale authentique du Dasein, et même elle fait déjà obstacle à tout regard sur l’être de l’étant de prime abord à-portée-de-la-main à l’intérieur du monde. Finalement, elle entraîne la problématique ontologique en général dans une direction aberrante. Les autres modes d’être sont désormais déterminés négativement et privativement par rapport à la seule réalité. EtreTemps43

Avec le Dasein comme être-au-monde [In-der-Welt-sein], de l’étant intramondain est à chaque fois déjà ouvert. Cet énoncé ontologico-existential semble s’accorder avec la thèse du réalisme affirmant que le monde extérieur est réellement sous-la-main. Sans doute l’énoncé existential cité, dans la mesure où il ne nie point l’être-sous-la-main de l’étant intramondain, aboutit au même résultat - du point de vue doxographique, pour ainsi dire - que la thèse réaliste. Cependant, il se distingue fondamentalement de tout réalisme en ce que celui-ci considère que la réalité du « monde » réclame d’être démontrée, et en même temps qu’elle peut l’être. Affirmations qui toutes deux sont précisément niées dans notre énoncé existential. Mais ce qui achève de séparer complètement cet énoncé du réalisme, c’est l’incompréhension ontologique propre à celui-ci, qui tente bel et bien d’expliquer ontiquement la réalité par des connexions causales réelles entre différents étants réels. EtreTemps43

Ainsi donc, la tentative de rendre accessible l’être-tout du Dasein de manière phénoménalement adéquate a échoué une fois de plus. Certes, et pourtant le résultat de ces considérations ne demeure point négatif. Car elles se sont développées conformément à une orientation - si grossière qu’elle fût - sur les phénomènes eux-mêmes. La mort a été indiquée comme phénomène existential. Du coup, la recherche a reçu une orientation purement existentiale sur le Dasein à chaque fois propre. Pour analyser la mort en tant que mourir, il ne subsiste donc qu’une possibilité : porter ce phénomène à un concept purement existential - ou renoncer à sa compréhension ontologique. EtreTemps47

[295] Ce serait pourtant interpréter à contresens la critique ontologique de l’explicitation vulgaire de la conscience [Gewissen] que de croire qu’en montrant la non-originarité existentiale de l’expérience quotidienne [alltäglich] de la conscience [Gewissen], elle veut porter un jugement sur la « qualité morale » existentielle du Dasein qui se tient au sein de celle-ci. Aussi peu l’existence se trouve nécessairement et directement rabaissée par une compréhension ontologiquement insuffisante de la conscience [Gewissen], aussi peu une interprétation existentialement adéquate de la conscience [Gewissen] garantit-elle la compréhension existentielle de l’appel. Le sérieux n’est pas moins possible dans l’expérience vulgaire de la conscience [Gewissen] que l’absence de sérieux dans une compréhension plus originaire de la conscience [Gewissen]. Néanmoins, l’interprétation existentialement plus originaire ouvre également des possibilités de comprendre existentiel plus originaire, aussi longtemps du moins que la conception ontologique ne se laisse par couper de l’expérience ontique. EtreTemps59

Mais la totalité constitutionnelle du souci trouve le fondement possible de son unité dans la temporalité. L’éclaircissement ontologique de l’« enchaînement de la vie », c’est-à-dire de l’extension, de la mobilité et de la permanence spécifiques du Dasein doit par suite recevoir son amorçage dans l’horizon de la constitution temporelle de cet étant. La mobilité de [375] l’existence n’est pas le mouvement d’un sous-la-main. Elle se détermine à partir de l’extension du Dasein. La mobilité spécifique du s’é-tendre é-tendu, nous l’appelons le provenir du Dasein. La question de l’« enchaînement » du Dasein est le problème ontologique de son provenir. La libération de la structure de provenance et de ses conditions temporalo-existentiales de possibilité signifie l’obtention d’une compréhension ontologique de l’historialité. EtreTemps72

Submitted on 07.03.2007 23:53
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