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caractère d’être

Definition:
Tout questionner est un chercher. Tout chercher reçoit son orientation préalable de ce qui est cherché. Le questionner est un chercher connaissant de l’étant en son « être-que » et son « être-ainsi ». Le chercher connaissant peut devenir « recherche », en tant que détermination qui libère ce qui est en question. Le questionner a, en tant que tel, quelque chose dont il s’enquiert : son questionné. Mais s’enquérir de... est d’une certaine manière s’enquérir auprès de... Au questionner, outre le questionné, appartient donc un interrogé. Enfin, lorsqu’une question est recherche, c’est-à-dire spécifiquement théorique, il faut que le questionné soit déterminé et porté au concept. Le questionné inclut donc, à titre de proprement intentionné, le demandé : ce auprès de quoi le questionnement touche au but. Le questionnement lui-même, en tant que comportement d’un étant, celui qui questionne, a un caractère d’être propre. Un questionnement peut être accompli en tant que « simple information », ou bien en tant que position de question explicite. La spécificité de cette dernière consiste en ce que le questionnement devient préalablement transparent pour lui-même du point de vue de tous les caractères constitutifs cités de la question même. EtreTemps2

Si dans une telle saisie du concept de phénomène, l’indétermination subsiste touchant l’étant qui est advoqué comme phénomène, et si en général la question reste ouverte de savoir si ce qui se montre est à chaque fois un étant ou un caractère d’être de l’étant, c’est qu’on se sera borné à obtenir le concept formel de phénomène. Mais que l’on entende par ce qui se montre l’étant qui, au sens de Kant par exemple, est accessible grâce à l’intuition empirique, et alors le concept formel de phénomène trouve son application correcte. Le phénomène ainsi employé remplit la signification du concept vulgaire de phénomène. Cependant, ce concept vulgaire n’est pas le concept phénoménologique de phénomène. Dans l’horizon de la problématique kantienne, ce qui est conçu phénoménologiquement sous le nom de phénomène peut, sans préjudice d’autres différences, être illustré en disant : ce qui se montre déjà, d’emblée et conjointement, quoique non thématiquement, dans les apparitions - dans le phénomène vulgairement entendu - peut-être thématiquement porté au se-montrer, et ce-qui-ainsi-se-montre-en-soi-même (« formes de l’intuition »), voilà les phénomènes de la phénoménologie. Car manifestement l’espace et le temps doivent nécessairement pouvoir se montrer ainsi, ils doivent pouvoir devenir phénomènes si Kant prétend énoncer une proposition transcendantale fondée lorsqu’il dit que l’espace est le « où » apriorique d’un ordre. EtreTemps7

Même s’il était licite de déterminer d’abord ontologiquement l’être-à... à partir de l’être-au-monde [In-der-Welt-sein] connaissant, la tâche ne s’en imposerait pas moins en premier lieu de caractériser phénoménalement la connaissance comme un être-au-monde [In-der-Welt-sein] et pour le monde. Lorsque l’on réfléchit sur ce rapport d’être, est d’abord donné un étant, nommé nature, au titre de ce qui est connu. Or il est impossible de rencontrer le connaître lui-même à même cet étant. Si le connaître « est » en général, il appartient uniquement à l’étant qui connaît. Seulement, même dans cet étant, la chose-homme, le connaître n’est pas sous-la-main. En tout cas, il n’y est pas constatable extérieurement comme le sont par exemple des propriétés corporelles. Or si le connaître appartient à cet étant mais n’en est pas une propriété extérieure, il doit être « à l’intérieur ». Plus l’on établit univoquement que le connaître est d’abord et proprement « à l’intérieur » et qu’il n’a absolument rien du mode d’être d’un étant physique et psychique, et plus l’on croit progresser sans présupposés dans la question de l’essence de la connaissance et dans l’éclaircissement du rapport entre sujet et objet. Car c’est alors seulement que peut surgir un problème, c’est-à-dire la question de savoir comment ce sujet connaissant sort de sa « sphère » intérieure, comment il passe dans une sphère « autre et extérieure », comment le connaître peut en général avoir un objet, comment l’objet doit lui-même être pensé pour qu’en fin de compte le sujet le connaisse sans avoir besoin de risquer le saut dans une autre sphère. Mais, quelles que soient les multiples variantes de cette interrogation, toujours demeure tue la question du mode d’être de ce sujet connaissant dont pourtant l’on prend constamment et implicitement toujours déjà l’être pour thème lorsqu’on traite de son connaître. Sans doute, l’on assure à chaque fois que l’intérieur, la « sphère intérieure » du sujet n’est absolument pas pensée comme une « boîte » ou un « enclos ». Mais que signifie positivement l’« intérieur » de l’immanence où le connaître est de prime abord enfermé ? Comment le caractère d’être de cet « être-intérieur » du connaître se fonde-t-il dans le mode d’être du sujet ? Sur ces points, le silence règne. En fait, de quelque manière que cette sphère intérieure soit interprétée, dès l’instant qu’est posée la question de savoir comment le connaître peut réussir à en « sortir » et à conquérir une « transcendance », il apparaît avec éclat que l’on ne peut que trouver le [61] connaître problématique tant que l’on n’a point d’abord clarifié la modalité et l’essence de ce connaître si riche en énigmes. EtreTemps13

On a indiqué que la constitution d’outil [Zeug] de l’à-portée-de-la-main était le renvoi. Comment le monde peut-il libérer en son être l’étant qui a un tel mode d’être, pourquoi est-ce cet étant qui fait d’abord encontre ? Comme exemples de renvois déterminés, nous avons nommé l’utilité pour..., l’importunité, l’employabilité, etc. Le pour... ou le à... propres à une utilité ou à une employabilité prédessinent à chaque fois la concrétion possible du renvoi. Cependant, le « montrer » du signe, le « marteler » du marteau ne sont pas les propriétés de l’étant. Ils ne sont même pas des propriétés du tout, si ce terme doit désigner la structure ontologique d’une déterminité [Bestimmtheit] possible de choses. Sans doute l’à-portée-de-la-main a des appropriations et des inappropriations, et ses « propriétés » y sont pour ainsi dire encore liées au même titre que l’être-sous-la-main en tant que mode d’être possible de l’à-portée-de-la-main est lié à son être-à-portée-de-la-main. Cependant, l’utilité (le renvoi) en tant que constitution de l’outil [Zeug] n’est pas non plus une appropriation de l’étant, mais la condition ontologique de possibilité sur la base de laquelle il peut être déterminé par des appropriations. Mais que signifie alors le renvoi ? L’être de l’à-portée-de-la-main a la structure du renvoi, cela veut dire : il a en lui-même le caractère de la référence. L’étant est ainsi découvert que, [84] en tant que l’étant qu’il est, il est référé à quelque chose. Avec lui, il retourne de quelque chose. Le caractère d’être de l’à-portée-de-la-main est la tournure [Bewandtnis]. La tournure [Bewandtnis] inclut ceci : laisser retourner de quelque chose avec quelque chose. Le rapport indiqué par cet « avec » et ce « de », voilà ce que le terme de renvoi est chargé d’indiquer. EtreTemps18

Si l’être-Là-avec [Mitdasein] demeure existentialement constitutif de l’être-au-monde [In-der-Welt-sein], il doit alors, tout comme l’usage circon-spect de l’à-portée-de-la-main intramondain, que nous caractérisions anticipativement comme préoccupation [Besorgen], être interprété à partir du phénomène du souci, par lequel l’être du Dasein est en général déterminé (cf. le chapitre VI de cette section). Le caractère d’être de la préoccupation [Besorgen] ne peut échoir [verfallen] à l’être-avec [Mitsein], quand bien même ce mode d’être est, comme la préoccupation [Besorgen], un être pour l’étant faisant encontre à l’intérieur du monde. Cependant, l’étant « pour » (envers) lequel le Dasein se comporte en tant qu’être-avec [Mitsein] n’a pas le mode d’être de l’outil [Zeug] à-portée-de-la-main, il est lui-même Dasein. Cet étant n’appelle pas la préoccupation [Besorgen], mais la sollicitude [Fürsorge] [NT: BW traduisaient « assistance ». Mais quoique ce mot Fürsorge soit en effet utilisé couramment en allemand quand on parle d’assistance publique ou sociale, on va voir qu’il n’a pas ici ce sens, étroitement « transitif ». De plus, souci et sollicitude [Fürsorge], ayant même étymologie, reflètent mieux la parenté entre Sorge et Fürsorge. Cette parenté, malheureusement, le français ne nous permettait pas de l’exprimer aussi bien entre souci et préoccupation [Besorgen] (Besorgen).]. EtreTemps26

Ce caractère d’être du Dasein, voilà en son « d’où » et son « vers où », mais en lui-même d’autant plus ouvertement dévoilé, ce « qu’il est », nous le nommons l’être-jeté de cet étant en son Là, de telle sorte qu’en tant qu’être-au-monde [In-der-Welt-sein] il est le Là. L’expression d’être-jeté doit suggérer la facticité de la remise. Le « qu’il est et a à être » ouvert dans l’affection du Dasein n’est pas ce « que » qui exprime de manière ontologico-catégoriale la factualité propre à l’être-sous-la-main. Celle-ci n’est accessible que dans une constatation avisante. Bien plutôt faut-il concevoir le « que » ouvert dans l’affection comme une déterminité [Bestimmtheit] existentiale de l’étant qui est en la guise de l’être-au-monde [In-der-Welt-sein]. La facticité n’est pas la factualité du factum brutum d’un sous-la-main, mais un caractère d’être du Dasein, qui, bien que de prime abord refoulé, est repris [NT: Accueilli, intégré et « assumé »] dans l’existence. Le « que » de la facticité n’est jamais trouvable dans un intuitionner. EtreTemps29

Il convient tout d’abord de caractériser l’être pour la mort comme un être pour une [261] possibilité, à savoir pour une possibilité insigne du Dasein lui-même. Être pour une possibilité, c’est-à-dire pour un possible, peut signifier : être ouvert à {NT: Aussein, mot auparavant traduit (p. [195] et [210]) par « exposition » ; ici, c’est l’être-ouvert, au sens d’intérêt pour...} un possible sous la forme d’une préoccupation [Besorgen] pour sa réalisation. Dans le champ de l’à-portée-de-la-main et du sous-la-main, de telles possibilités font constamment encontre : l’accessible, le maîtrisable, le viable, etc. L’être-ouvert préoccupé à un possible a la tendance à anéantir la possibilité du possible en le rendant disponible. Cependant, la réalisation préoccupée d’un outil [Zeug] sous-la-main (en tant que produire, apprêter, remplacer, etc.) n’est jamais que relative, dans la mesure où même le réalisé, ou justement lui, a encore le caractère d’être de la tournure [Bewandtnis]. Bien que réalisé, il reste en tant qu’effectif un possible pour..., caractérisé par un pour... La présente analyse doit simplement montrer comment l’être-ouvert préoccupé se rapporte au possible : non pas dans une considération thématico-théorique du possible comme possible, selon sa possibilité envisagée comme telle, mais de manière telle qu’elle s’écarte circon-spectivement du possible pour se tourner vers le possible-pour-quoi. EtreTemps53

Dans ce but, l’idée du « en-dette » doit être formalisée jusqu’au degré requis pour que demeurent hors jeu les phénomènes de dette vulgaires, ceux qui sont relatifs à l’être-avec [Mitsein] préoccupé avec autrui. L’idée de dette doit non seulement être haussée au-dessus du domaine de la préoccupation [Besorgen] calculatrice, mais encore dégagée de tout rapport à un devoir et à une loi en infraction auxquels quelqu’un se chargerait d’une dette (faute). Car ici encore, la dette est nécessairement déterminée comme défaut, comme le manque de quelque chose qui doit et qui peut être. Mais manquer signifie ne-pas-être-sous-la-main. Le défaut comme ne-pas-être-sous-la-main d’une chose due est une détermination d’être du sous-la-main. En ce sens, rien ne peut manquer essentiellement à l’existence, non point parce qu’elle serait parfaite, mais parce que son caractère d’être demeure différent de tout sous-la-main. EtreTemps58

Submitted on 20.02.2007 22:43
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